jeudi 23 septembre 2010

Les jardins de Paris

Vue aérienne du Luxembourg, de la tour Montparnasse

causerie du jeudi 7 octobre 2010

présentée par M. Jacques-Louis FERON

Présentation de la causerie
Avec plus de 400 parcs et jardins, Paris est bien la capitale la plus boisée d'Europe. pour s'y retrouver dans les noms : les plus petits sont des "squares", les moyens sont des "jardins", et les plus grands des "parcs, sans parler des deux bois qui entourent Paris.
Avec leurs arbres aux multiples et exotiques essences, leurs massifs de fleurs et de plantes multicolores, les espaces verts parisiens sont tous accessibles en métro ou en bus et offrent d'authentiques moments de calme, de détente et d'exploration.
Au détour de leurs allées, on peut découvrir statues et sculptures originales, plans d'eau et fontaines, grottes et cascades...

Au 17e siècle, la ville s'ouvre. La monarchie absolue est à son zénith. L'architecture et l'agencement des jardins sont le reflet d'un désir d'ostentation royale. Inspirés par Le Nôtre, les jardins royaux (Tuileries, Luxembourg), d'une géométrie rigoureuse, s'inscrivent dans de vastes perspectives.
Au 18e siècle, les constructions de la capitale sont imposantes et néo-antiques. Les jardins (parc Monceau, Bagatelle) délaissant la sobriété d'antan, se parent de toutes les fantaisies néo-réalistes et reproduisent l'univers en réduction. Jouant sur l'effet de surprise, ils deviennent un spectacle.
A l'aube du Second Empire, Paris étouffe, malade d'avoir trop vite grandi. Haussmann sera l'artisan de la rénovation de l'urbanisme, selon les voeux de Napoléon III "d'offrir avec largesse des lieux de délassement et de récréation à toutes les familles...riches ou pauvres" à l'image de Londres où il avait vécu lors de son exil. Les Bois de Boulogne et de Vincennes agrandis, réaménagés, embellis ainsi que les nouveaux parcs de Montsouris et des Buttes Chaumont, poumons de la capitale, sont des lieux populaires, ludiques, aux nombreuses attractions.
Le parc André Citroën (1990), d'une superficie de 13 hectares, est la plus importante création parisienne d'espaces verts depuis le Second-Empire. Organisé autour d'un vide central, ce vaste rectangle perpandiculaire à la Seine dans le sud du 15e arrondissement, renferme 2 500 arbres, 70 000 arbustes, 250 000 plantes vivaces, 25 fontaines, 8 serres et un hectare d'eaux.

Le conférencier
 M. J.L. FERON est ingénieur électricien IEGrenoble et docteur es sciences en Physique du solide de l'Université de Grenoble. Maître de conférences puis Professeur, il exerce dans les Universités de Madagascar puis de Nantes et IUT de Saint-Nazaire.
A sa retraite en 2002, il intègre l'UIA de Saint-Nazaire pour poursuivre en tant que bénévole, une action culturelle dans des domaines très divers : conférences, causeries, recherche historique, édition,...
Ses sujets de prédilection sont variés : l'histoire des jardins, des domaines scientifiques (on ne se refait pas !) mais aussi des sujets historiques des religions, comme les cathares.


En savoir plus : vos questions, des réponses
Un fascicule de 20 pages, abondamment illustré sur "les jardins historiques de Paris" est en vente 5 euros au secrétariat de l'UIA Saint-Nazaire.

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